2/3 L’un a fait la France ; l’autre a largement contribué à la défaire… […] La question: «Que ferait de Gaulle?» n’est pas si sotte ni si vaine que cela car il a laissé une doctrine simple: celle du souverainisme selon laquelle le peuple est l’horizon indépassable de toute vérité politique, ce qui ne va pas sans l’indépendance de la France, une puissance et une force, une potentialité et une énergie à maintenir coûte que coûte. Le chef de l’État ne se sert pas de l’État mais il le sert, car il est lui-même un instrument au service de la volonté populaire. Le fin mot de la République est donc la consultation électorale qui permet de savoir ce que veut le peuple. Dans cette configuration, l’objectif du chef de l’État n’est pas de tout faire pour être élu ou réélu, mais de proposer un contrat social auquel seul le peuple peut consentir et qu’il est le seul à pouvoir rompre: l’élection permet en effet le mouvement politique par excellence, la dynamique démocratique - élection ...
Un chien
Un chien mourait doucement
son regard ne parlait rien d'autre
que d'une chose infinie incompréhensible comme une mélancolie
on le soigna pour les reins et pour le foie
et pour les poumons et pour l'intestin
et pour les pieds et pour la tête
et on lui opéra même le regard
On sut trop tard qu'il attendait son maître.
Jean l'Anselme

Jean-Marc Minotte, dit Jean L’Anselme est un poète français né le 31 décembre 1919 à Longueau et mort le 30 décembre 2011
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