2/3 L’un a fait la France ; l’autre a largement contribué à la défaire… […] La question: «Que ferait de Gaulle?» n’est pas si sotte ni si vaine que cela car il a laissé une doctrine simple: celle du souverainisme selon laquelle le peuple est l’horizon indépassable de toute vérité politique, ce qui ne va pas sans l’indépendance de la France, une puissance et une force, une potentialité et une énergie à maintenir coûte que coûte. Le chef de l’État ne se sert pas de l’État mais il le sert, car il est lui-même un instrument au service de la volonté populaire. Le fin mot de la République est donc la consultation électorale qui permet de savoir ce que veut le peuple. Dans cette configuration, l’objectif du chef de l’État n’est pas de tout faire pour être élu ou réélu, mais de proposer un contrat social auquel seul le peuple peut consentir et qu’il est le seul à pouvoir rompre: l’élection permet en effet le mouvement politique par excellence, la dynamique démocratique - élection ...
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Post-scriptum : ce n’est pas un hasard si l’anniversaire des 100 ans de Boris
Vian, le 10 mars 2020, tombe en ouverture du printemps des poètes.
Car celui qui ne voulait pas crever Sans qu’on ait inventé / Les roses éternelles /
La journée de deux heures / La mer à la montagne / La montagne à la mer / La
fin de la douleur, celui qui savait que La vie, c’est comme une dent / D’abord on
y a pas pensé / On s’est contenté de mâcher / Et puis ça se gâte soudain / Ça vous
fait mal, et on y tient / Et on la soigne et les soucis / Et pour qu’on soit vraiment
guéri / Il faut vous l’arracher, la vie. Celui-là qui écrivait comme quatre, chantait
du soir au matin et jouait comme personne, l’enfant de Ville-d’Avray, le joyeux
condamné de la Cité Véron, ce singulier et magnifique
poète de 39 ans
savait ce
qu’il en était de vivre.
*Toute ressemblance avec
un président français
ne me semble pas fortuite.
un président français
ne me semble pas fortuite.
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