2/3 L’un a fait la France ; l’autre a largement contribué à la défaire… […] La question: «Que ferait de Gaulle?» n’est pas si sotte ni si vaine que cela car il a laissé une doctrine simple: celle du souverainisme selon laquelle le peuple est l’horizon indépassable de toute vérité politique, ce qui ne va pas sans l’indépendance de la France, une puissance et une force, une potentialité et une énergie à maintenir coûte que coûte. Le chef de l’État ne se sert pas de l’État mais il le sert, car il est lui-même un instrument au service de la volonté populaire. Le fin mot de la République est donc la consultation électorale qui permet de savoir ce que veut le peuple. Dans cette configuration, l’objectif du chef de l’État n’est pas de tout faire pour être élu ou réélu, mais de proposer un contrat social auquel seul le peuple peut consentir et qu’il est le seul à pouvoir rompre: l’élection permet en effet le mouvement politique par excellence, la dynamique démocratique - élection ...
Qui pourra croire mon poème plus tard rempli de tes plus grands mérites pour le ciel ne serait qu'un tombeau où se cache ta vie et ne te montre qu'à moitié si je pouvais écrire la beauté de tes yeux sur des rythmes neufs rythmer toutes tes [qualités] on dirait plus tard ce poète un menteur tant d'éclat n'a jamais éclairé quiconque on mépriserait mes papiers (jaunis par le [temps]) comme des vieillards à la langue bien pendue ton droit vérité prise pour folie d'un poète chant d'un autre âge aux vers interminables mais si vivait alors un enfant de toi tu serais deux fois vivant en lui et dans mon poème William Shakespeare " Qui pourra croire...", sonnet - traduction de Frédéric Boyer