2/3 L’un a fait la France ; l’autre a largement contribué à la défaire… […] La question: «Que ferait de Gaulle?» n’est pas si sotte ni si vaine que cela car il a laissé une doctrine simple: celle du souverainisme selon laquelle le peuple est l’horizon indépassable de toute vérité politique, ce qui ne va pas sans l’indépendance de la France, une puissance et une force, une potentialité et une énergie à maintenir coûte que coûte. Le chef de l’État ne se sert pas de l’État mais il le sert, car il est lui-même un instrument au service de la volonté populaire. Le fin mot de la République est donc la consultation électorale qui permet de savoir ce que veut le peuple. Dans cette configuration, l’objectif du chef de l’État n’est pas de tout faire pour être élu ou réélu, mais de proposer un contrat social auquel seul le peuple peut consentir et qu’il est le seul à pouvoir rompre: l’élection permet en effet le mouvement politique par excellence, la dynamique démocratique - élection ...
dégingandé
L’Académie répond :
Dans dégingandé, gin se prononce comme j’in dans j’invite. Ce n’est pas exactement la même prononciation que jeun ; on a les mêmes différences qu’entre brun et brin.
Si l’on entend souvent, trop souvent, dé-gain-gandé, c’est à cause d’un phénomène phonétique appelé assimilation régressive. La prononciation gu- de gan influe sur la consonne g qui précède et, inconsciemment, la personne qui parle prononce parfois gain pour ne pas avoir à produire deux articulations différentes. Il s’agit d’un phénomène phonétique très fréquent.
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