2/3 L’un a fait la France ; l’autre a largement contribué à la défaire… […] La question: «Que ferait de Gaulle?» n’est pas si sotte ni si vaine que cela car il a laissé une doctrine simple: celle du souverainisme selon laquelle le peuple est l’horizon indépassable de toute vérité politique, ce qui ne va pas sans l’indépendance de la France, une puissance et une force, une potentialité et une énergie à maintenir coûte que coûte. Le chef de l’État ne se sert pas de l’État mais il le sert, car il est lui-même un instrument au service de la volonté populaire. Le fin mot de la République est donc la consultation électorale qui permet de savoir ce que veut le peuple. Dans cette configuration, l’objectif du chef de l’État n’est pas de tout faire pour être élu ou réélu, mais de proposer un contrat social auquel seul le peuple peut consentir et qu’il est le seul à pouvoir rompre: l’élection permet en effet le mouvement politique par excellence, la dynamique démocratique - élection ...
une « Place des 260 enfants » déportés dans le Marais
« Place des 260 enfants »
Ainsi est dénommée la place récemment créée au milieu de la rue des Hospitalières Saint-Gervais (IVe), derrière la halle des Blancs-Manteaux. Et surtout devant l’école publique des Hospitalières Saint-Gervais, dont les effectifs furent décimés par la rafle du Vél d’Hiv des 16 et 17 juillet 1942.
Au total, pendant la Seconde Guerre mondiale, 260 élèves juifs de cette école située à deux pas de la rue des Rosiers, furent déportés dans les camps de concentration nazis, à Auschwitz notamment — dont jamais ils ne revinrent. Une plaque placée au fronton de l’établissement où sont aujourd’hui scolarisés 206 garçons et filles de la maternelle au CM 2, invite chacun à ne pas les oublier.
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